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La reprise de la danse

Je me suis inscrite dans l’association de danse à côté de chez moi. J'ai choisi des cours de danse moderne adultes débutants (avec participation au gala facultative). Parce oui, le plus « ennuyeux » dans les cours de danse c’est le gala final et je ne me sentais pas vraiment capable d’y participer au moment de la reprise.

Le premier cours :

Arrivée avec une boule au ventre, je fais la connaissance de la prof, quelqu’un de très gentil et qui s’y connait en danse. Petite parenthèse : Je vous parle de ça car dans un petit village, je ne savais si nous allions avoir une vraie chorégraphe ou juste la fille du coin qui sait aligner 3 pas sur le dernier tube à la mode. Fin de la parenthèse . Rencontre avec les autres danseuses qui sont toutes plus âgées et beaucoup plus mince s que moi, une moyenne d’age proche de 35 ans je pense. Toutes ou quasiment déjà maman avec des filles dans les autres cours de danse. L’ambiance est sympathique et on voit qu’il y a un noyau très soudé. Un peu mise à l’écart, je me rapproche d’autres personnes visiblement aussi paumées que moi. Petit discours de la prof qui annonce direct en me regardant que « les filles qui viennent pour perdre du poids ne sont pas au bon cours car ici on vient pour danser et sculpter son corps et pas maigrir ». Ambiance, au moins le ton est donné, on est pas là pour rigoler.

Les cours sont intenses pas le temps de souffler, le style est moderne avec influence « hip-hop » et organique. 18h30 -20h. C’est dur, ça fait mal. L’ambiance est très bonne, les styles musicaux très variés (Sean Paul, Caravan Palace, Massive Attack, Mano Negra,…). Bref c’est le bonheur.

Le fameux gala :

Arrive le moment du gala, où après quelques hésitations je décide de participer.

Les coulisses sont blindées, là encore grosse ambiance avec la troupe. Pendant les répétitions on sent que le stress est là mais aussi le plaisir de voir les autres groupes et leurs choré qu’elles répètent dans tous les coins de la pièce.  Et puis vient le moment tant redouté le jour J. La montée sur scène, le mini plantage à un moment, pas de chute, plus de stress, juste le plaisir de danser devant ma famille et mes amis venus me soutenir ce jour-là.

Tout est là sur ces foutues planches qui font mal aux pieds nus. La joie, je me sens bien, à l’aise. Même si je suis pas la plus mince, je sais que je ne suis pas celle qui danse le moins bien, juste celle qui finalement accepte ses kilos en trop pour se laisser porter par la musique.

Une chose est sûre je ne regrette absolument pas, même si je ressemblais plus au bonhomme Michelin qu’à une danseuse de ragga dans mon débardeur turquoise , et je recommence à la rentrée.

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